Maisons centenaires: à chaque problème sa solution

Maisons centenaires: à chaque problème  sa solution

Avouons-le : une maison d’époque, c’est un peu comme un vieux roman trouvé dans un grenier. Ça sent l’histoire, ça a du vécu… et parfois ça cache des surprises que l’on n’avait pas vues venir.

Rassurez-vous, souvent, ce qui apparait parfois comme un gros problème au départ n’a rien d’insurmontable, surtout quand on s’entoure des bons experts.

Pourquoi séduisent-elles autant ?

Au Québec, plusieurs propriétés ont passé le cap des 100 ans. Le bassin d’acheteurs intéressés est toutefois restreint. Mais pour ceux et celles qui s’y intéressent, c’est souvent une passion!

Les planchers marqués d’histoires craquent, mais c’est de la musique pour l’âme. On y trouve des poutres de bois et des éléments architecturaux splendides. Les terrains sont souvent généreux, avec des arbres immenses qui offrent de l’ombre. Le positionnement des maisons anciennes est recherché, car elles sont souvent au cœur de la municipalité.

Et surtout, elles ont une personnalité et une énergie que les constructions neuves n’ont pas. Vivre dans une maison centenaire, c’est un peu comme être le gardien d’un morceau du patrimoine québécois!


Les petits pièges du passé…

Toutefois, dans une maison d’une autre époque, certains défis reviennent souvent :

  • Fondations à l’ancienne : faites de pierres ou de béton primitif, elles peuvent laisser passer l’eau comme une vieille passoire.
  • Isolation limitée : le concept d’efficacité énergétique n’existait pas en 1920. Résultat ? Vos factures d’Hydro peuvent grimper plus vite que le mercure d’un vieux thermomètre.
  • Plomberie et électricité vieillissantes : certains systèmes ne sont tout simplement plus adaptés à nos besoins modernes (imaginez brancher 3 ordinateurs, une console et une friteuse sur le même circuit...).
  • Matériaux d’époque : peinture au plomb, amiante… Pas un drame si c’est intact, mais à surveiller sérieusement lors des rénovations.


… et leurs solutions pour propriétaires avertis

La bonne nouvelle, c’est que la plupart de ces problèmes ont des solutions claires :

  • Rénover l’isolation, parfois par l’extérieur.
  • Poser un drain français moderne pour dire adieu aux infiltrations.
  • Mettre à jour la plomberie et l’électricité (ça fait aussi dormir mieux la nuit).
  • Installer un système de ventilation efficace pour chasser l’humidité et garder un air sain.


Bien lire la Déclaration du vendeur

Il arrive que les travaux nécessaires aient déjà été faits par les propriétaires antérieurs : tout sera écrit dans la Déclaration du vendeur.

Sinon, oui, les rénovations demanderont un certain investissement. Mais en retour, vous protégez la valeur de votre propriété et vous vous assurez un confort digne du 21e siècle.


Vendre ou acheter : la clé, c’est la transparence

Un propriétaire qui vend une maison centenaire doit être clair : dire ce qui a été fait et ce qui reste à prévoir. Cela rassure les acheteurs et évite les surprises. D’ailleurs, un propriétaire conscient d’un problème ou de la nécessité de la mise aux normes d’un élément, est dans l’obligation de l’indiquer dans la Déclaration du vendeur.

Du côté des acheteurs, ils ne doivent pas hésiter à poser des questions, à demander des rapports d’inspection, à voir les factures des travaux effectués et à prendre le temps de bien comprendre l’état réel de la propriété.

Le rôle clé d’un inspecteur spécialisé en propriété centenaire

En tant qu’acheteur, l’inspection avant achat est toujours fortement recommandée. Et ce, auprès d’un inspecteur en bâtiment qualifié dans ce type de produit immobilier.

Ce n’est pas tous les professionnels qui peuvent effectuer une inspection adéquate, car la structure de ces propriétés est différente de celle des maisons plus modernes.


Le rôle clé du courtier immobilier

Naviguer dans le monde des maisons anciennes, ce n’est pas toujours une mince affaire. Entre les inspections, les rénovations à prévoir et les négociations, un courtier immobilier devient rapidement un allié incontournable.

  • Pour l’acheteur, il pose les bonnes questions, souligne les points à surveiller et évite que l’émotion ne prenne toute la place lors de l’achat.
  • Pour le vendeur, il sait mettre en valeur le cachet unique de la propriété tout en étant transparent sur ses particularités.

Le courtier agit comme un guide qui transforme un processus parfois complexe en expérience plus simple, plus sécurisante… et souvent beaucoup moins stressante.

 

Bref, ne laissez pas les petits défauts effrayer vos projets! Avec les bons travaux et les bons conseils, ces propriétés peuvent devenir de véritables bijoux. 

RE/MAX Québec

Par RE/MAX Québec

Par RE/MAX Québec

Chef de file du secteur de l'immobilier depuis 1982, le réseau RE/MAX réunit les courtiers les plus performants.